Resume :Les prisons africaines connaissent actuellement une surpopulation ce qui conduit à un sérieux problème de prise en charge des détenus tant sur le plans médicaux, hygiéniques, alimentaire que psychologique. La république Démocratique du Congo n’est pas épargnée de ce fléau.Certaines recherches recommandent de réfléchir sur comment faire des prisons productives c’est -à dire qu’elles soient en mesure de reprendre en charge pour réduire tant soit peu les problèmes que nous allons citer.Les recherches psychologiques dans les milieux pénitenciers sont quasi inexistantes ; surtout dans notre pays.La pressente recherche, cherche à déceler non seulement la fréquence du stress, mais aussi son étiologie dans le but de s’attaquer aux causes avec une approche pluridisciplinaire.Nous avons fait participer 250 prisonniers à notre recherche, d’où en premier lieu mesurer la fréquence du stress dans cette population, en deuxième lieu nous avions interrogé les causes du stress.Nous avions utilisé la méthode hypothético-déductive, en suite la technique de sondage et d’enquête.En plus cette méthode a été accompagnée par deux techniques qui sont : l’observation et les questionnaires.Après avoir administré nos instruments, pour évaluer la fréquence du stress, nous sommes parvenus aux résultats suivants :Le tableau N°5 montre que le Khi-carre Observe (0,06) étant largement inférieur au Khi-carre théorique de (3,841) au dl et comme seuil de signification 5%, nous confirmons l’hypothèse nulle selon laquelle la population de la prison de MUNZENZE présente un taux élevé de stress.Au tableau N°6 le Khi-carre calcul (2,48) au degré de liberté 1 et comme seuil de signification 5%, nous confirmons l’hypothèse nulle selon laquelle, le stress dans cette population serait dû aux facteurs d’ordre sociales.